Voile : un départ de Transat CIC tranquille (mais cela ne va pas durer) pour les marins du Vendée Globe

Les bateaux dimanche au départ de la Transat CIC Vincent Olivaud

Le départ de la célèbre transat anglaise a été donné de Lorient dans des conditions météo légères. Cap vers New York.

Doyenne de la course au large, la Transat anglaise s’est élancée ce dimanche de Lorient, après huit ans d’absence, Covid oblige. Devenue The Transat CIC, ce monument de la voile remporté par les plus grands marins français (Eric Tabarly, Loïck Peyron, Michel Desjoyeaux…) présente un parcours vers New York souvent bien plus musclée que les habituelles transatlantiques atterrissant sur les rivages ensoleillés des Antilles. Et cette édition 2024 ne devrait pas échapper à la règle.

Car après un départ donné au large de Lorient dans des conditions légères (12 à 15 nœuds) et vingt-quatre premières heures annoncées comme plutôt agréables, un premier front viendra muscler le jeu des 48 marins en lice, 33 en monocoques Imoca, 13 en Class40 et 2 en catégorie vintage. « Cela va être assez calme pendant 24 heures avant une première dépression à passer. Ensuite, comme toutes les transats anglaises, les meilleures routes passent par le nord, vers l’Irlande et le Fastnet », confirme Franck Cammas, observateur attentif de cette course qui va permettre à bon nombre de marins d’assurer leur qualification pour le prochain Vendée Globe (départ le 10 novembre).

« Mardi, on aura un choix important à faire pour gérer un petit centre dépressionnaire, ça peut créer pas mal d’écart dans la flotte », a détaillé Charlie Dalin (Macif). « Ça va faire pas mal de boulot avec beaucoup de manœuvres», a ajouté Jérémie Beyou (Charal). « Ce sera comme si on enchaînait des étapes de La Solitaire du Figaro », a conclu Yoann Richomme (Paprec Arkea), les trois hommes étant clairement installés dans le clan des favoris.

À l’image de Clarisse Crémer, d’autres viseront avant tout la ligne d’arrivée à New York puis lors de la transat retour vers la France, pour assurer leur place au départ du prochain tour du monde en solo, quitte à mettre (relativement) entre parenthèses leur niveau de performance, histoire d’éviter une casse mécanique rédhibitoire. « Je n’ai qu’un objectif : terminer les deux courses, a ainsi confié Clarisse Crémer (L’Occitane) cette semaine au Figaro. Pour être enfin sélectionnée pour le Vendée Globe. Je ne pense qu’à ça. À la limite, je ne vais pas regarder la position des autres concurrents. Du coup, on a remis nos vieux foils pour préserver les plus récents pour le Vendée Globe. Donc j’aurais un déficit de vitesse au près, je l’assume, même si je sais que cela va être difficile à vivre. » Rien de comparable non plus avec les accusations de tricherie dont elle est sortie innocentée cet hiver.

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Voile : un départ tranquille (mais cela ne va pas durer) pour les Imoca et les Class40 de la Transat CIC

Les bateaux dimanche au départ de la Transat CIC Vincent Olivaud

Le départ de la célèbre transat anglaise a été donné de Lorient dans des conditions météo légères. Cap vers New York.

Doyenne de la course au large, la Transat anglaise s’est élancée ce dimanche de Lorient, après huit ans d’absence, Covid oblige. Devenue The Transat CIC, ce monument de la voile remporté par les plus grands marins français (Peyron, Desjoyeaux…) présente un parcours vers New York souvent bien plus musclée que les habituelles transatlantiques atterrissant sur les rivages ensoleillés des Antilles. Et cette édition 2024 ne devrait pas échapper à la règle.

Car après un départ donné au large de Lorient dans des conditions légères (12 à 15 nœuds) et vingt-quatre premières heures annoncées comme plutôt agréables, un premier front viendra muscler le jeu des 48 marins en lice, 33 en monocoques Imoca, 13 en Class40 et 2 en catégorie vintage. « Cela va être assez calme pendant 24 heures avant une première dépression à passer. Ensuite, comme toutes les transats anglaises, les meilleures routes passent par le nord, vers l’Irlande et le Fastnet », confirme Franck Cammas, observateur attentif de cette course qui va permettre à bon nombre de marins d’assurer leur qualification pour le prochain Vendée Globe (départ le 10 novembre).

« Mardi, on aura un choix important à faire pour gérer un petit centre dépressionnaire, ça peut créer pas mal d’écart dans la flotte », a détaillé Charlie Dalin (Macif). « Ça va faire pas mal de boulot avec beaucoup de manœuvres», a ajouté Jérémie Beyou (Charal). « Ce sera comme si on enchaînait des étapes de La Solitaire du Figaro », a conclu Yoann Richomme (Paprec Arkea), les trois hommes étant clairement installés dans le clan des favoris.

À l’image de Clarisse Crémer, d’autres viseront avant tout la ligne d’arrivée à New York puis lors de la transat retour vers la France, pour assurer leur place au départ du prochain tour du monde en solo, quitte à mettre (relativement) entre parenthèses leur niveau de performance, histoire d’éviter une casse mécanique rédhibitoire. « Je n’ai qu’un objectif : terminer les deux courses, a ainsi confié Clarisse Crémer (L’Occitane) cette semaine au Figaro. Pour être enfin sélectionnée pour le Vendée Globe. Je ne pense qu’à ça. À la limite, je ne vais pas regarder la position des autres concurrents. Du coup, on a remis nos vieux foils pour préserver les plus récents pour le Vendée Globe. Donc j’aurais un déficit de vitesse au près, je l’assume, même si je sais que cela va être difficile à vivre. » Rien de comparable non plus avec les accusations de tricherie dont elle est sortie innocentée cet hiver.

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Voile : La Transat anglaise fait son grand retour après huit années d’absence

Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 28 avril 2024 à 13h20

Ce dimanche a lieu le départ de The Transat, à Lorient. La Transat anglaise renaît de ses cendres, après huit années d’absence.

Une mythique course de voile fait son grand retour. En effet, après un total de huit très longues années d’absence, la Transat anglaise, considérée comme étant la mère de toutes les courses de voile, renaît de ses cendres. En cette année 2024, cette toute nouvelle édition se déroulera pendant une durée de moins de douze jours, contre 40 au moment de sa création. Le départ est prévu pour ce dimanche 28 avril, du côté de Lorient. Les différents concurrents prendront ensuite la direction de New York. Cette flotte sera constituée de 33 monocoques IMOCA, qui ont participé au Vendée Globe. Sans oublier treize monocoques plus petits et faisant partie de la Class40. Depuis 2016, aucune nouvelle édition de la Transat anglaise n’avait eu lieu. Cette année, il ne faudra plus dire « Transat anglaise », mais The Transat. Cette course oblige les différents monocoques à prendre la direction de l’océan par le nord.

Gabart est le tenant du titre

Cette particularité distingue cette épreuve d’autres courses transatlantiques de voile, comme, par exemple, la Route du Rhum, qui file vers les Antilles et le soleil. Cette prestigieuse épreuve a été créée lors de l’année 1960. A cette époque, quelques courageux marins cherchaient un défi à se lancer et ont décidé de créer cette toute première course en solitaire, ce qui avait suscité de virulentes réactions, à cette époque. D’ailleurs, en 1960, seuls cinq bateaux avaient pris part à la toute première édition de cette Transat anglaise. Il n’a ensuite pas fallu attendre bien longtemps pour que le nombre de participants augmente sensiblement et que les plus grandes légendes de cette discipline y prennent part et s’y imposent. Cette Transat a d’ailleurs déjà eu l’occasion de sourire à la France. Par exemple, Loïck Peyron s’est imposé à trois reprises. Alain Colas a également gagné, tout comme Eric Tabarly, deux fois (1964, 1976). En 2016, le dernier vainqueur a été François Gabart.

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Roxanne Bouchard, romancière québécoise en amour avec les pêcheurs

Roxanne Bouchard aime écumer les quais de Gaspésie, immense péninsule du bout du Québec, baignée par la mer et le fleuve Saint-Laurent. Peu importe si, comme le dit un de ses personnages, « Traîner sur les quais, ça revient un peu à courtiser les pêcheurs. » Les anecdotes qu’elle recueille servent à donner à ses romans un fort accent de vérité, baigné par le vent du large et l’atmosphère salée.

Nature et rieuse, la romancière de 51 ans ne doit pas avoir beaucoup de mal à susciter les confidences qui irriguent Nous étions le sel de la mer et La mariée de corail , récit des enquêtes de son héros, l’inspecteur Moralès. D’autant qu’elle n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis des moteurs et les filets de pêche, elle qui a su apprivoiser un milieu dont elle ne faisait pas partie.

Des cours de mécanique diesel

Native de Saint-Jérôme, dans la région des Laurentides, Roxanne Bouchard vit à Joliette (70 km de Montréal), où elle a passé une partie de sa jeunesse. Elle y enseigne la création littéraire en Cégep, établissement-sas entre le lycée et l’université. Elle est arrivée au monde de la mer par une déception amoureuse, en 2006. À l’époque, elle se sépare d’un musicien du groupe folk Les charbonniers de l’enfer. « Toutes mes vacances, j’embarquais dans leur autobus. Je me suis demandé ce que j’allais faire désormais. Comme j’en avais toujours eu envie, j’ai acheté un cours de voile sur le Saint-Laurent. Il faisait froid, il a plu, j’ai adoré. C’est comme ça qu’a commencé mon histoire d’amour.»

Pendant des années, elle navigue vers les Antilles ou la Gaspésie. « Je proposais mes services. J’étais prête à faire n’importe quoi pourvu que j’apprenne. J’ai embarqué avec plein de gens.» Elle prend même des cours de mécanique diesel.

Au fil du temps, elle découvre la Gaspésie, pays de pêcheurs, très touristique l’été. « Quand tu visites un pays par la mer, tu as un autre œil. Il y a tout un réseau de marins qui s’entraident.Les Gaspésiens, descendants d’Acadiens mêlés à des Anglophones venus de Jersey et des Amérindiens sont très accueillants. » Parfois, elle embarque pour la pêche au homard, au crabe des neiges, collectant ainsi des «histoires de mer.»

C’est à partir de là qu’elle imagine Nous étions le sel de la mer , prix Compagnie des pêches au festival Étonnants Voyageurs 2023, puis La mariée de corail, qui vient de sortir en France. Celui-ci s’ouvre par la mort en mer de l’une des rares patronnes de homardiers, à la fois jalousée et admirée. L’occasion, à travers les figures de pêcheurs bruts de décoffrage, les chicanes d’un monde clos, les conflits autour des moratoires ou des zones de pêche, d’une plongée haute en couleur et en suspense dans un milieu qui est aussi très misogyne. « La mer, ce sont des métiers d’hommes. J’aime m’installer dans un monde apparemment macho. En même temps, j’ai été bien accueillie dans leurs confidences. »

Elle n’idéalise rien, mais ce microcosme lui offre « une toile de fond extraordinaire ». « J’adore qu’on m’en mette plein la vue avec des histoires ! Par exemple, l’anecdote que je raconte, sur ce bateau qui prend feu et termine en feu d’artifice, parce que toutes les fusées de détresse ont explosé. » Elle sourit en se remémorant les pêcheurs qui accusent les Amérindiens de mettre leurs trappes à homards dans leurs spots de pêche, « Et vice-versa ! » Ses livres sont écrits dans une langue savoureuse, un parler québécois qu’elle adore, « un français littéraire avec une rythmique jazz blues américaine. »

Au défi d’écrire un roman

Arrivée par les chemins de traverse en Gaspésie, la romancière déroule un parcours guidé par le hasard. Fille d’une enseignante et d’un contremaître qui ont bifurqué pour ouvrir un foyer pour handicapés, « Nous étions 14 à la maison ! », elle a opté pour des études de littérature mais ne se voyait pas artiste. « C’est mon correspondant belge, Xavier Percy, qui est devenu acteur, qui m’a mise au défi d’écrire un roman ! » Ce sera Whisky et Paraboles, l’histoire d’une jeune femme partie se ressourcer au fond des bois. Un coup de maître qui obtient un prix important, le prix Robert Cliche, en 2005.

D’autres romans suivront, jusqu’à une étape décisive. En 2004, elle avait entamé une correspondance avec un soldat canadien en Afghanistan, fan de son ami musicien. « Nous lui avions dit que nous étions antimilitaristes. Lui m’a répondu qu’il était en train de protéger une école dont l’enseignante avait été décapitée… » En terrain miné, publication de leur correspondance, lui ouvrira les portes du monde militaire et débouchera sur un recueil de récits de guerre, Cinq balles dans la tête.

Aujourd’hui, Roxanne Bouchard enseigne moins et travaille à des adaptations théâtrales. Elle s’est acheté un camping-car, ne navigue plus et préfère randonner en montagne avec son amoureux, un ancien thanatologue. Mais elle poursuit la série des Moralès et arpente toujours les ports de Gaspésie, où elle garde de nombreux amis.

La mariée de corail, L’Aube noire, 449 pages, 21,90 €.

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Voile : la mythique Transat anglaise de retour après huit ans d’absence

Créée en 1960, la nouvelle édition de la « Transat » durera moins de 12 jours. Départ dimanche de Lorient, direction New York.

Radio France

Publié le 28/04/2024 09:37

Temps de lecture : 1 min

Loïck Peyron, triple vainqueur de la Transat anglaise. (FRANCOIS DESTOC / MAXPPP)

Elle est considérée comme la mère de toutes les courses à la voile, mais depuis 2016, elle avait disparu du paysage. Voici donc sa renaissance sous un autre nom : The Transat, avec un départ prévu dimanche 28 avril de Lorient, direction New-York pour 33 monocoques IMOCA (ceux qui font le Vendée Globe) et 13 monocoques plus petits de la Class40, avec une particularité par rapport à d’autres transatlantiques : il faut affronter l’océan par le nord. 

À la fin des années 50, une poignée de marins intrépides cherchaient un défi à la hauteur de leurs envies les plus folles et ont donné naissance à la première course en solitaire, jugée insensée par beaucoup. La première édition en 1960 n’avait d’ailleurs réuni que cinq bateaux. Mais en quelques années, elle a attiré les plus grands et a vu s’imposer des légendes : Alain Colas, Loïck Peyron à trois reprises et Éric Tabarly, qui l’a gagné deux fois, en 1964 et en 1976, ce qui lui a valu de descendre les Champs-Elysées après avoir affronté des conditions en mer dantesques. 

Là où les autres transats créées plus tard, comme la Route du Rhum, filent vers le soleil aux Antilles, les concurrents de la Transat anglaise filent dans l’Atlantique nord. Un parcours usant, comme le racontait François Gabart, le dernier vainqueur, en 2016. « C’est unique, parce que traverser l’Atlantique, ce n’est pas rien, c’est un exercice en soi qui n’est pas anodin et que je ne ferai pas 50 000 fois dans ma vie non plus. »

Là où en 1960, les pionniers mettaient 40 jours à rejoindre l’Amérique, les marins de 2024 mettront sans doute moins de 12 jours en monocoque. 

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La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

L’info de l’histoire : le « Belem », du commerce transatlantique au transport de la flamme olympique

L’actualité remise en perspective chaque samedi, grâce à l’historien Fabrice d’Almeida.

Radio France

Publié le 27/04/2024 17:33 Mis à jour le 27/04/2024 17:41

Temps de lecture : 5 min

Le "Belem" au large de la Normandie en juillet 2003 (MARCEL MOCHET / AFP)

La flamme olympique a été chargée sur le Belem, un navire devenu véritable monument d’histoire. Lancé en 1896, il devait servir au commerce du cacao. Coque en acier, associée à du bois : un trois-mâts sorti des chantiers navals de Nantes, qui est aujourd’hui encore son port d’attache. Le Belem, fin comme un oiseau de 58 m de long, a commencé par naviguer entre les Antilles, le Brésil et la France. 33 campagnes transatlantiques jusqu’en 1914.

Mais dès son premier voyage, alors qu’il transporte des mules, un coup de vent et une forte houle écrasent les bêtes les unes sur les autres. Puis un incendie achève les survivantes ! Mais la coque tient. Après réparation, il repart. Six ans plus tard, en 1902, nouveau miracle. Le navire fait escale à Saint-Pierre en Martinique, le port alors le plus actif de l’île. Pas de chance, il est plein. Le navire doit mouiller plus loin, au large. Nous sommes le 8 mai 1902. La Montagne Pelée gronde puis explose. Saint-Pierre est rasée. Tout est détruit par la nuée ardente, y compris les bateaux qui se trouvaient dans le port, perdus avec leur équipage et les habitants qui avaient espéré y trouver refuge. Mais le Belem est indemne. Il était resté suffisamment loin de la côte. Il reçoit des cendres et des poussières de chabons, dont des restes sont encore conservés à bord.

Malgré ce miracle, ce bateau à voile semble voué à la remise. N’est-il pas dépassé par la marine à moteur ? Un homme d’affaires le rachète. Le duc de Westminster, l’homme le plus riche d’Angleterre, dit-on. Il en fait un yacht. Puis c’est un riche irlandais, sir Guinness, qui le reprend en 1921. Et le garde jusqu’en 1949, sous le nom de Fantôme II. En 1951, après la mort de Guinness, le vaisseau est racheté par le vicomte Italien Vittorio Cini. Il le rebaptise Giorgio Cini. Le navire sert d’école de navigation pour des enfants désargentés. Il devient ensuite navire école des carabiniers… Finalement délaissé, de nouveau, son gréement complexe est remarqué en 1979 par un médecin français, le Dr Luc-Oliver Gosse. C’est lui qui réussit tout un montage pour le faire revenir en France.

Remorqué d’abord vers Brest. Le Belem est restauré, bientôt classé monument historique, en 1984, afin que l’on puisse financer son sauvetage. Et il devient la passion des amateurs de voile. On parle même de la « fièvre Belem »… Parmi les amateurs, un jeune homme qui y fait son service militaire et y revient comme matelot avant de gravir les échelons. Il s’appelle Jean Alain Morzadec et finit par devenir capitaine du trois-mâts, dont il garde les commandes jusqu’en 2016. Le bateau est un lieu de formation à la voile, une qui a ses fidèles de tous les âges. Il fait l’événement quand il entre dans un port. Après Morzadec, ce sont les commandant Gibet, Thirion et Combot qui ont la charge de ce voilier géant.

Aymeric Gibet a expliqué que la flamme sera veillée par ses porteurs à bord. L’équipage du Belem a l’expérience des belles responsabilités. Ce nouveau défi apporte une autre lumière à son histoire, celle des valeurs de l’olympisme, pas si éloignées de celles des gens de mer, dont ce vaisseau est devenu au fil du temps le reflet. Nul doute que tous rempliront historiquement leur mission.

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Il était une fois le Belem : la folle histoire du voilier mythique qui transporte la flamme olympique des JO Paris 2024

Le Belem, on a tous l’impression de le connaître. La star des voiliers a déjà paradé lors du jubilé de diamant de la Reine d’Angleterre en 2012 et participé à tous les grands rassemblements nautiques dans le monde. Il a fait l’objet de tant de reportages et de livres, et on l’a si souvent admiré dans la région, à La Rochelle, Arcachon, Bayonne et, bien sûr, Bordeaux, lors de la Fête du vin ou du Fleuve, ou de l’inauguration du pont Chaban-Delmas, en 2013. C’est aussi dans le port de la Lune qu’il a passé en 2016-217 cinq mois d’hivernage, au lieu de Nantes, son port d’attache, pour la première fois de son histoire. Certains ont même eu la chance de le visiter, voire de naviguer à son bord ! Mais savez-vous vraiment tout de ce fantastique témoin de trois siècles de notre histoire ?

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Un cargo d’acier

Le Belem au XIXe siècle.
Le Belem au XIXe siècle.

Fondation Belem

Né aux chantiers Dubigeon de Nantes, en 1896, à la fin de la grande époque de la marine marchande à voile, le Belem fête cette année ses 128 ans, tout comme la première édition des Jeux olympiques modernes. Le cargo est destiné au commerce du cacao, notamment pour le chocolatier Menier, entre la France et le Brésil, et notamment le port de Belem, d’où il tire son nom. L’armateur Fernand Crouan, qui a passé commande du trois-mâts, avait bien spécifié : « Ce n’est pas parce que je transporte du cacao pour M. Menier qu’il faut me faire un bateau en feuille d’étain. Le « Belem », je le veux plus solide que le « Noisiel » – du nom d’une usine Menier – le prototype que vous m’aviez déjà construit avec une coque d’acier » (1). Il a été obéi au doigt et à l’œil par ses constructeurs. Ce qui explique aussi sa remarquable longévité.

> Retrouvez sur notre site tous nos articles sur les Jeux olympiques Paris 2024

Il prend feu lors de sa première traversée

Placé sous le commandement du capitaine Lemerle, dit « le Merle noir » en raison de son caractère ombrageux, il s’élance pour sa première expédition outre-atlantique de la cité des ducs de Bretagne, en juillet 1896, pour rallier les Amériques, les cales lestées de pierres. Après 50 jours de mer, il arrive en Amérique du Sud, à Montevideo, la capitale uruguayenne, où il charge 121 mules destinées à tracter les tramways brésiliens. La seconde étape du voyage n’est pas de tout repos, mais l’arrivée à Belem tourne carrément au drame : le feu prend dans la cale. L’incendie est maîtrisé mais les dégâts sont énormes. Il faut jeter les cadavres calcinés des animaux et quand le voilier reprend la mer pour Nantes, où il accostera six mois après son départ, c’est sans le précieux cacao qu’il aurait dû transporter, et il devra retourner au chantier-naval pour de grosses réparations.

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Trente-trois expéditions… et quelques grandes frayeurs

La traversée inaugurale du Belem est un désastre, mais sa carrière ne fait que commencer. Le deuxième voyage, avec un deuxième capitaine mais toujours avec un chargement de mulets, se déroule sans incident notable.. sauf qu’une révolution compromet le débarquement ! Ce n’est qu’à la troisième expédition – et avec un troisième capitaine – que le « Belem » rapportera enfin du cacao. Il continuera ensuite régulièrement son trafic de grains et d’animaux contre du cacao et des épices. Quand il prend sa retraite, en 1914, cet » Antillais » aura traversé trente-trois fois l’Atlantique.

Il réchappe à l’éruption de la montagne Pelée

Saint-Pierre, le Petit Paris des Antilles, avant 1902.
Saint-Pierre, le Petit Paris des Antilles, avant 1902.

Wikimedia Commons.

Durant sa carrière, entre autres aléas, le Belem a aussi connu les faillites en série de ses armateurs et quelques grandes frayeurs. Comme en 1902, à la Martinique. Le volcan qui surplombe la ville de Saint-Pierre s’est réveillé en février. Dans la nuit du 4 au 5 mai, il entre en éruption. Le 8 mai, c’est la catastrophe. La montagne Pelée explose, une nuée ardente partie du sommet du volcan détruit complètement la capitale économique et culturelle de la Martinique, tuant ses trente mille habitants. Le port et ses bateaux sont entièrement détruits. Sauf le Belem, qui échappe miraculeusement, avec son équipage, à l’anéantissement. En arrivant à Saint-Pierre, le voilier avait trouvé son poste d’accostage déjà occupé. Il avait fait alors le tour de l’île pour jeter l’ancre, ailleurs, dans l’anse Robert.

Yacht de luxe en Angleterre

Après trente-deux expéditions au commerce, durant lesquelles il aura aussi chargé du charbon à Cardiff pour les Antilles, transporté des phosphates et ravitaillé le bagne de Cayenne, le trois-mâts, victime de la concurrence de la vapeur, tout comme les clippers qui transportaient le thé, est vendu au duc de Westminster en février 1914. Le duc l’équipe de deux moteurs Bollinders, surélève la dunette et aménage de somptueux appartements à l’intérieur. Cinquante personnes servent à bord du « Belem » qui, devenu yacht de luxe, paradera jusqu’en 1922.

Le petit roof.
Le petit roof.

Fondation Belem

Une autre grande fortune britannique le repère. Arthur Ernest Guiness, l’héritier de la célèbre brasserie irlandaise, rachète le voilier au duc et le rebaptise « Fantôme II ». Avec la famille de son nouveau propriétaire, l’ex Belem fera le tour du monde, avant de trouver refuge en 1939, dans la rade de Cowes sur l’île de Wight. Durant la Seconde Guerre mondiale, le bateau sert de QG aux Forces navales françaises libres. En 1942, ce « miraculé » qui a décidément la baraka réchappe aux bombes allemandes. Quand Guiness décède, en 1949, sa fille met en vente le navire.

Arthur Ernest Guiness.
Arthur Ernest Guiness.

Fondation Belem

Navire-école à Venise, sous pavillon italien

Tombé dans l’oubli, le trois-mâts est sauvé par Vittorio Cini, un aristocrate italien, qui l’achète en 1952 et le rebaptise Giorgio Cini, du nom de son fils décédé accidentellement. Gréé en trois-mâts goélette pour y accueillir avec une discipline militaire les élèves méritants de l’école de la fondation du comte, et notamment les orphelins, le Belem entame une reconversion de navire-école, . Amarré à Venise, face à la place Saint-Marc, il naviguera pendant treize ans dans l’Adriatique et accueillera à son bord des millieres de jeunes, avant d’être une fois de plus abandonné, en 1965, cette fois-ci dans la lagune de Venise, car jugé trop vétuste.

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Le Belem retrouve son pavillon de naissance

Le Giorgio Cini est mis en vente fin 1977. Le docteur Gosse, un médecin grenoblois passionné de voiliers anciens qui avait découvert au hasard d’un congrès à Venise la véritable identité du vieux trois-mâts amarré face à la place Saint-Marc, va faire des pieds et des mains pour que le Belem retrouve son nom et sa patrie d’origine. Les médias s’en mêlent, notamment la fameuse émission télévisée Thalassa, qui consacre en septembre 1978 un sujet au navire nantais. Sous l’impulsion d’un banquier, Jérôme Pichard, le bateau est racheté en 1979 par l’Union des Caisses d’épargne de France. Le 15 août 1979, le trois-mâts fait ses adieux à la Sérénissime, avant de rentrer triomphalement le 17 septembre en rade de Brest, escorté par la Marine nationale, qui le prend en charge et envisage de s’en servir comme support de formation.

Classé « Monument historique »

Le Belem à Paris, au pied de la tour Eiffel.
Le Belem à Paris, au pied de la tour Eiffel.

Fondation Belem

Après avoir battu pavillon anglais puis italien, le navire, qui a désormais accédé au statut de bijou patrimonial national, est démâté pour remonter la Seine, afin d’être restauré à Paris, quai de Suffren, au pied de la tour Eiffel, grâce au soutien de la Caisse d’Epargne et avec l’aide de l’État. Durant toute la durée du chantier, ouvert au grand public, un petit musée aménagé dans l’entrepont verra défiler près d’un demi-million de visiteurs. Après quatre ans de travaux qui ont redonné au trois-mâts quasiment son lustre et son état d’origine, il est classé « Monument historique navigant », en 1984. En 1986, accueilli par une foule en délire, le Belem retrouve Nantes, sa ville qui l’a vu naître.

Navire-école de prestige ouvert à tous

Confié à la Fondation Belem en 1981, le trois-mâts garde sa vocation de navire-école, militaire d’abord. Il sillonne les mers et océans enchaînant les parades nautiques et représentant la France aux quatre coins du globe. En 1986, ll participe aux fêtes de centenaire de la statue de la Liberté. En 1996, pour son propre centenaire, il se fait navire-école civil ouvert à tous. Fin mai, il arrive ainsi à Bordeaux de Bayonne sous le commandement du capitaine Parri avec une quarantaine d’amateurs qui ont appris à manier la barre, à gréer les 1 200 mètres carrés des vingt et une voiles. En 2008, il participe au 400e anniversaire de la ville de Québec puis au jubilé de Diamant de la Reine Elizabeth II en 2012. Cette année-là, il s’invite déjà aux Jeux olympiques, à Londres. En 2019, il est au cœur de l’Armada de Rouen.

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Le Belem à l’heure des Jeux olympiques

Grâce à un équipage mixte de 16 marins professionnels issus de la marine marchande, le Belem embarque désormais jusqu’à 48 stagiaires par expédition, soit quelque deux mille stagiaires chaque année. Aymeric Gibet, le capitaine actuel du navire, encadre la vingtaine de jeunes en réinsertion qui partent le 28 avril du port du Pirée, en Grèce, pour traverser la Méditerranée avec la flamme olympique. L’entrée du trois-mâts dans le vieux-port de Marseille se fera le 8 mai. Le début d’un long périple pour la flamme qui prendra les routes françaises avant d’arriver à Paris le 26 juillet 2024, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

(1) L’histoire du « Belem » est relatée dans le livre de Daniel Hillion (Ed. de l’Épargne) et dans celui de Philp Plisson, qui a réalisé de merveilleuses photos du « Belem ». et dans le hors-série de Sud Ouest, réalisé en collaboration avec le Chasse-marée, « Les cinq vies du Belem ». 9,9 euros.

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Exclu/Voile : Jérémie Beyou se livre avant la Transat CIC

Jérémie Beyou, vous prenez ce dimanche le départ de la Transat CIC, c’est un passage obligé avant le Vendée Globe en novembre ?
Oui, c’est ça. Il y a des courses et le bateau est prêt, donc forcément j’ai envie de faire ces courses-là. J’ai besoin et envie de faire du solitaire et de retrouver mes marques, me confronter à mes concurrents. Pour préparer le Vendée Globe, ça m’a paru le meilleur scénario. La course est un peu tôt dans la saison, ça a un peu bousculé notre chantier d’hiver mais toute l’équipe Charal a super bien travaillé. Je suis super content et motivé d’y aller.

Pourquoi n’avez-vous jamais participé à cette course qui se déroule tous les quatre ans depuis 1960 (l’édition 2020 a été annulée en raison de la pandémie et celle de 2012 annulée pour laisser la place à un tour d’Europe) ?
Il y a huit ans, le bateau n’était pas prêt. A l’époque, on avait un bateau à dérives sur lequel on avait mis des foils. Mais on n’était pas vraiment pas prêts et on n’avait pas pu être au départ. J’avais fait le parcours, mais en équipage, après la flotte Imoca, et j’avais regardé de loin la victoire d’Armel (Le Cléac’h). Ca m’avait un peu démangé. Avant 2016, les opportunités ne s’étaient pas présentées pour faire cette course-là. Ca fait longtemps que je n’ai pas été bizuth sur une course (sourire). Je suis heureux de faire cette course, qui a un petit côté mythique quand même.

Quelle est la principale différence avec les autres grandes transats que sont la Route du Rhum et la Jacques-Vabre, par exemple ?
C’est surtout la météo, qui est inhérente au parcours et à la destination. Sur une Route du Rhum ou une Transat Jacques Vabre, on relie la France aux Antilles. On navigue donc, à un moment donné, dans le sud de l’anticyclone des Açores, avec du vent portant et des températures clémentes. Là, comme c’est une destination Nord, New York, on reste au nord de l’anticyclone, dans des phénomènes de dépression, dans de l’eau plus froide. Nos bateaux sont rapides, et les phénomènes météo se déplacent rapidement vers nous et s’enchaînent rapidement. Il peut y avoir des vents forts, des mers compliquées. Cela signifie beaucoup de manœuvres, pas de temps-morts. Ce sont des courses beaucoup plus intenses et violentes que des Routes du Rhum ou des Transats Jacques Vabre.

Beyou : « Tabarly, je n’avais pas osé l’approcher »

Craignez-vous la glace ou le brouillard ?
On a des zones d’exclusion sur le parcours qui devraient nous empêcher de se rapprocher de Terre-Neuve et des endroits où les températures peuvent amener des glaçons. Néanmoins, sur l’arrivée en Amérique du Nord, les différences de température d’eau liées au Gulf Stream (courant océanique chaud, ndlr), les différences entre le continent et la mer, peuvent créer de grosses nappes de brouillard. C’est très fréquent à cette période de l’année du côté de New York, Newport. Il y a aussi le trafic maritime, la pêche, des bancs de sable… C’est une zone très compliquée pour naviguer, surtout en solitaire après une dizaine de jours de course. Jusqu’au bout il faudra être vigilant. C’est un peu la course de tous les dangers.

Cette année marquera les 60 ans de la première victoire d’Eric Tabarly (disparu en mer en 1998) sur la Transat anglaise, que représente-t-il pour vous ?
J’ai eu la chance de le voir quand j’étais un jeune navigateur en Optimist. Je devais avoir 10 ans. Je me rappelle aussi l’avoir vu se balader du côté de l’Ile de Batz, en Bretagne Nord. J’étais tombé sur lui en faisant le tour de l’île en vélo. Je n’avais pas osé l’approcher. C’est quelqu’un de très charismatique. Je le regardais avec des yeux d’enfants. Sa disparition nous a tous touchés. C’est celui qui représentera à jamais notre sport, qui représente la course en solitaire par excellence. C’est grâce à lui qu’on est tous là aujourd’hui, c’est lui qui a innové. On essaie tous de cultiver une partie de l’héritage qu’il a laissé. C’était évidemment un personnage. C’est super bien que cette course renaisse. Ca ne part pas d’Angleterre (la course partait de Plymouth de 1960 à 2016, ndlr), mais le trajet est quand même sensiblement identique. Je pense qu’il aurait adoré voir les bateaux sur lesquels on navigue aujourd’hui.

Quel sera votre objectif sur cette Transat CIC ?
L’objectif c’est d’arriver à enchaîner les deux Transats (voir ci-dessous), trouver le bon rythme, les bons réglages. Charal 2 est doté d’une nouvelle paire de foils, qu’on a eu peu de temps pour tester. Il y a des chances que je sois aux avant-postes, et si je suis aux avant-postes, l’idée c’est d’essayer d’être tout devant. Je suis dans l’optique de bien régler le bateau et préparer au mieux mon Vendée Globe.

Beyou : « Je voulais franchir les limites psychologiques que j’avais en moi »

Après cette Transat CIC, vous disputerez la Transat New York – Vendée à partir du 29 mai. Quelles différences y a -t-il entre les deux courses ?
Ca va beaucoup plus vite dans ce sens-là. A l’aller, on va vers les phénomènes météo et les phénomènes météo viennent vers nous, on est dans des vents dominants d’Ouest, on est plutôt face au vent. Au retour, c’est le contraire, avec des vents portants. Et à la vitesse à laquelle vont nos bateaux aujourd’hui, on peut rester devant les phénomènes météo. Autant ça va être engagé au près, avec beaucoup de manœuvres, de la mer dure à l’aller, autant au retour, il y aura toujours des vents forts et ce sera toujours très engagé, mais ce sera très rapide et au portant. Ce sont des météos qu’on ne voit pas souvent, et qu’on devrait retrouver pendant le Vendée Globe dans les Océans indien et atlantique. C’est vraiment la dernière occasion de tester le bateau au portant dans des vents forts avant le Vendée Globe. J’avais remporté l’édition 2016, j’aimerais bien cocher une deuxième case.

Pour préparer cette course, vous avez pris de la hauteur, en grimpant à 3 613m dans le Massif du Mont-Blanc…
Je suis resté une semaine en altitude. L’idée ce n’était pas de faire des globules rouges (sourire), mais de se mettre au vert, de m’isoler avec mon préparateur physique. J’ai eu la chance de faire de la haute montagne avec Charles Dubouloz, le parrain du bateau, de vivre une expérience en haute altitude. Je n’ai pas du tout l’habitude, ce n’est pas mon milieu de prédilection. Je voulais franchir un peu les limites psychologiques que j’avais en moi, me pousser dans mes retranchements dans un environnement qui parait totalement hostile. C’était hyper intéressant. C’était une parenthèse importante dans ma préparation.

(Crédit photo : PolaRYSE)

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Exclu/Voile – Beyou : « La Transat CIC, la course de tous les dangers

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 27 avril 2024 à 10h15

Dimanche, Jérémie Beyou prendra le départ de la Transat CIC, qui relie Lorient à New York, à bord de Charal 2, avec l’objectif de briller et préparer au mieux son monocoque en vue du prochain Vendée Globe. Le skipper de 47 ans s’est confié à notre site.

Jérémie Beyou, vous prenez ce dimanche le départ de la Transat CIC, c’est un passage obligé avant le Vendée Globe en novembre ?
Oui, c’est ça. Il y a des courses et le bateau est prêt, donc forcément j’ai envie de faire ces courses-là. J’ai besoin et envie de faire du solitaire et de retrouver mes marques, me confronter à mes concurrents. Pour préparer le Vendée Globe, ça m’a paru le meilleur scénario. La course est un peu tôt dans la saison, ça a un peu bousculé notre chantier d’hiver mais toute l’équipe Charal a super bien travaillé. Je suis super content et motivé d’y aller.

Pourquoi n’avez-vous jamais participé à cette course qui se déroule tous les quatre ans depuis 1960 (l’édition 2020 a été annulée en raison de la pandémie et celle de 2012 annulée pour laisser la place à un tour d’Europe) ?
Il y a huit ans, le bateau n’était pas prêt. A l’époque, on avait un bateau à dérives sur lequel on avait mis des foils. Mais on n’était pas vraiment pas prêts et on n’avait pas pu être au départ. J’avais fait le parcours, mais en équipage, après la flotte Imoca, et j’avais regardé de loin la victoire d’Armel (Le Cléac’h). Ca m’avait un peu démangé. Avant 2016, les opportunités ne s’étaient pas présentées pour faire cette course-là. Ca fait longtemps que je n’ai pas été bizuth sur une course (sourire). Je suis heureux de faire cette course, qui a un petit côté mythique quand même.

Quelle est la principale différence avec les autres grandes transats que sont la Route du Rhum et la Jacques-Vabre, par exemple ?
C’est surtout la météo, qui est inhérente au parcours et à la destination. Sur une Route du Rhum ou une Transat Jacques Vabre, on relie la France aux Antilles. On navigue donc, à un moment donné, dans le sud de l’anticyclone des Açores, avec du vent portant et des températures clémentes. Là, comme c’est une destination Nord, New York, on reste au nord de l’anticyclone, dans des phénomènes de dépression, dans de l’eau plus froide. Nos bateaux sont rapides, et les phénomènes météo se déplacent rapidement vers nous et s’enchaînent rapidement. Il peut y avoir des vents forts, des mers compliquées. Cela signifie beaucoup de manœuvres, pas de temps-morts. Ce sont des courses beaucoup plus intenses et violentes que des Routes du Rhum ou des Transats Jacques Vabre.

Beyou : « Tabarly, je n’avais pas osé l’approcher »

Craignez-vous la glace ou le brouillard ?
On a des zones d’exclusion sur le parcours qui devraient nous empêcher de se rapprocher de Terre-Neuve et des endroits où les températures peuvent amener des glaçons. Néanmoins, sur l’arrivée en Amérique du Nord, les différences de température d’eau liées au Gulf Stream (courant océanique chaud, ndlr), les différences entre le continent et la mer, peuvent créer de grosses nappes de brouillard. C’est très fréquent à cette période de l’année du côté de New York, Newport. Il y a aussi le trafic maritime, la pêche, des bancs de sable… C’est une zone très compliquée pour naviguer, surtout en solitaire après une dizaine de jours de course. Jusqu’au bout il faudra être vigilant. C’est un peu la course de tous les dangers.

Cette année marquera les 60 ans de la première victoire d’Eric Tabarly (disparu en mer en 1998) sur la Transat anglaise, que représente-t-il pour vous ?
J’ai eu la chance de le voir quand j’étais un jeune navigateur en Optimist. Je devais avoir 10 ans. Je me rappelle aussi l’avoir vu se balader du côté de l’Ile de Batz, en Bretagne Nord. J’étais tombé sur lui en faisant le tour de l’île en vélo. Je n’avais pas osé l’approcher. C’est quelqu’un de très charismatique. Je le regardais avec des yeux d’enfants. Sa disparition nous a tous touchés. C’est celui qui représentera à jamais notre sport, qui représente la course en solitaire par excellence. C’est grâce à lui qu’on est tous là aujourd’hui, c’est lui qui a innové. On essaie tous de cultiver une partie de l’héritage qu’il a laissé. C’était évidemment un personnage. C’est super bien que cette course renaisse. Ca ne part pas d’Angleterre (la course partait de Plymouth de 1960 à 2016, ndlr), mais le trajet est quand même sensiblement identique. Je pense qu’il aurait adoré voir les bateaux sur lesquels on navigue aujourd’hui.

Quel sera votre objectif sur cette Transat CIC ?
L’objectif c’est d’arriver à enchaîner les deux Transats (voir ci-dessous), trouver le bon rythme, les bons réglages. Charal 2 est doté d’une nouvelle paire de foils, qu’on a eu peu de temps pour tester. Il y a des chances que je sois aux avant-postes, et si je suis aux avant-postes, l’idée c’est d’essayer d’être tout devant. Je suis dans l’optique de bien régler le bateau et préparer au mieux mon Vendée Globe.

Beyou : « Je voulais franchir les limites psychologiques que j’avais en moi »

Après cette Transat CIC, vous disputerez la Transat New York – Vendée à partir du 29 mai. Quelles différences y a -t-il entre les deux courses ?
Ca va beaucoup plus vite dans ce sens-là. A l’aller, on va vers les phénomènes météo et les phénomènes météo viennent vers nous, on est dans des vents dominants d’Ouest, on est plutôt face au vent. Au retour, c’est le contraire, avec des vents portants. Et à la vitesse à laquelle vont nos bateaux aujourd’hui, on peut rester devant les phénomènes météo. Autant ça va être engagé au près, avec beaucoup de manœuvres, de la mer dure à l’aller, autant au retour, il y aura toujours des vents forts et ce sera toujours très engagé, mais ce sera très rapide et au portant. Ce sont des météos qu’on ne voit pas souvent, et qu’on devrait retrouver pendant le Vendée Globe dans les Océans indien et atlantique. C’est vraiment la dernière occasion de tester le bateau au portant dans des vents forts avant le Vendée Globe. J’avais remporté l’édition 2016, j’aimerais bien cocher une deuxième case.

Pour préparer cette course, vous avez pris de la hauteur, en grimpant à 3 613m dans le Massif du Mont-Blanc…
Je suis resté une semaine en altitude. L’idée ce n’était pas de faire des globules rouges (sourire), mais de se mettre au vert, de m’isoler avec mon préparateur physique. J’ai eu la chance de faire de la haute montagne avec Charles Dubouloz, le parrain du bateau, de vivre une expérience en haute altitude. Je n’ai pas du tout l’habitude, ce n’est pas mon milieu de prédilection. Je voulais franchir un peu les limites psychologiques que j’avais en moi, me pousser dans mes retranchements dans un environnement qui parait totalement hostile. C’était hyper intéressant. C’était une parenthèse importante dans ma préparation.

(Crédit photo : PolaRYSE)

La finalité de antillesvoile.com est de débattre de Pratiquer la voile aux antilles en toute authenticité en vous donnant la visibilité de tout ce qui est en lien avec ce thème sur le net Ce texte est reconstitué aussi exactement que possible. Si vous projetez d’apporter quelques modifications sur le thème « Pratiquer la voile aux antilles », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre journaliste responsable. Ce dossier autour du sujet « Pratiquer la voile aux antilles » a été trié en ligne par les spécialistes de la rédaction de antillesvoile.com En consultant de manière régulière notre blog vous serez informé des futures parutions.

Les îles de Guadeloupe

Vues du ciel, les îles de Guadeloupe ont l’allure d’un papillon. Mais c’est à la voile, dans le sillage des navigateurs de la route du Rhum, que l’on rêve de les aborder afin de pouvoir caboter de l’une à l’autre. Alors que Grande-Terre pousse à s’alanguir au bord de lagons turquoise, Basse-Terre invite à partir en randonnée. À 1467 mètres au-dessus de la forêt tropicale, le volcan de la Soufrière est l’atout nature d’un archipel qui voit la vie en vert et bleu !

Les incontournables de votre voyage en Guadeloupe

Que faire en Guadeloupe ? Ou plutôt dans quelle île jeter l’ancre lors d’un voyage en Guadeloupe ?

– Basse-Terre

À Basse-Terre, curieusement, on commence par s’élever : au cœur du Parc national de la Guadeloupe, le volcan actif de la Soufrière domine les petites Antilles du haut de ses 1467 mètres ! On profite de l’ascension pour prendre un bain de forêt au milieu d’une végétation luxuriante. Et au sommet, on apprécie le panorama à 360° sur l’ensemble de l’archipel, les fumerolles et vapeurs de soufre en prime !

Si on a l’âme sportive, il faut aussi grimper jusqu’aux chutes de la rivière du Grand Carbet, dont les eaux ruissellent dans un éblouissant décor de verdure, avec un saut de 115 mètres pour la première cascade et de 110 mètres pour la deuxième. Plus facilement accessible, y compris pour les personnes à mobilité réduite, la cascade aux Écrevisses sur la commune de Petit-Bourg, est une étape rafraichissante à défaut de contenir des écrevisses…

À l’orée du Parc national de la Guadeloupe, le Zoo de Guadeloupe au Parc des Mamelles vaut aussi le détour : sur 4 hectares de forêt tropicale, quelque 85 espèces animales de la Caraïbe et de Guyane y cohabitent. Entre roses de porcelaine, fougères arborescentes et orchidées sauvages, on y débusque iguanes, toucans ou pumas… Et sur la plage de sable noir de Grande Anse au sud, on pratique surf ou bodyboard tout en guettant la ponte des tortues !

– Grande-Terre

En Grande-Terre, la ville de Pointe-à-Pitre est une étape obligée. Entre patrimoine colonial et marchés colorés, on y prend le pouls de la culture créole. Et on remonte le temps avec le Mémorial ACTe, à la fois lieu de mémoire de l’esclavage et musée innovant faisant appel aux dernières technologies et à l’art contemporain.

Mais Grande-Terre est aussi un paradis marin avec Grand Cul-de-Sac Marin, vaste lagon de 15 000 hectares qui la relie à Basse Terre. Face à la barrière de corail, le littoral se couvre d’une mangrove sauvage, riche d’espèces endémiques des Caraïbes que l’on peut explorer en bateau, en kayak ou en plongée. À Saint-François, dans le sud, la baie est elle aussi protégée des courants de l’Atlantique par une barrière de corail, ce qui en fait un paradis pour la baignade. Au large, les îles invitent à l’évasion façon Robinson :

  • La Désirade, à la géologie surprenante,
  • Les Saintes et leurs baies éblouissantes,
  • Marie-Galante, la plus authentique avec ses charrettes à boeuf, ses combats de coq et ses rhumeries.

Route du Rhum

Tous les quatre ans, au début du mois de novembre, les yeux des grands navigateurs sont rivés vers Pointe-à-Pitre avec le départ depuis Saint-Malo de la plus mythique des courses transatlantiques en solitaire : la Route du Rhum. Destination Guadeloupe. Au départ et à l’arrivée de cette course des villages animés jours et nuits sont aménagés, afin de faire découvrir la magie du rhum depuis 1978. Quelle que soit sa forme il est consommé à tous les stands et restaurants, car après les skippers qui en ont profité avant le départ, c’est lui la vedette, tout le long de l’évènement !
L’occasion aussi de rappeler que la Guadeloupe, entre océan Atlantique et mer des Caraïbes, est un paradis pour la navigation à la voile.

Gastronomie dans les îles de Guadeloupe

En Guadeloupe, on affectionne les épices dans la gastronomie, y compris pour cuisiner le crabe de terre, la vedette des repas de fêtes. À Pâques, les familles préparent généralement de grandes marmites de matété de crabe, sorte de ragoût au goût relevé : ils sont préalablement nourris aux piments !

Car aux Antilles, la cuisine est un art qui requiert du temps… Le poulet boucané est fumé, mais d’abord mariné, le colombo de poulet, plat à base d’épices se rapprochant du curry doit macérer avant cuisson et le lambi, mollusque marin, se déguste en fricassée.

Pour le dessert, les fruits tropicaux sont délicieux, en particulier les petites bananes pommes, alors que les christophines sont accommodées comme des légumes, en gratin. Mais on peut aussi se régaler avec le flan coco ou le tourment d’amour, douceur typique de l’île des Saintes, une génoise parfumée à la cannelle et fourrée à la confiture.

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