Roger et Esther CHOLLET, Grenadines février 2003

Photos en attente

8-16 février 2003

En débarquant aux Antilles depuis notre cher pays de Vaud, la première chose à faire c'est d'apprivoiser un nouveau vocabulaire. On commence par choquer, border, wincher, à hisser la grande voile et le gênois, on définit l'allure et on file au cap au près. Tout en mettant en pratique la première leçon, il faut tâcher de ne pas commettre de GAFFE, de pratiquer l'ECOUTE, et de repérer l'équipier qui aurait un GRAIN!.

Ca commence réellement à se corser quand il faudra remonter à force 6, mer forte, petit largue avec 3,50 m de creux-scotchés au fond du cockpit, bien entendu en évitant le fameux "phénomène de rejet particulièrement apprécié par les poissons".

Le vocabulaire commence à virer de bord lorsqu'on arrive dans un mouillage romantique d'une beauté à vous couper le souffle. Là, les seules paroles admises à bord sont du genre: apéro du planteur, cuba libre, grillade de ribes, langouste, soupe à l'avocat ou encore bananes flambées, dégustation de rhum etc... . Le carré se remplit alors d'odeurs prometteuses et de sons provenant de la guitare du skipper ou de sa discothèque.

Merci Claire et François de nous avoir fait vivre une semaine exceptionnelle sur le plan sportif
culinaire et relationnel.
Au moment où il faut lever l'ancre, nous ne pouvons qu'envier les futurs équipiers qui - à leur tour - auront la chance de quitter leur quotidien pour se plonger dans cet univers marin au vacabulaire si particulier!            Oh my friend!

                                               Esther            Roger